Les attaques prenaient des formes relevant autant de la criminalité en col blanc - activités illégales déployées par des « personnes respectables » et de classe sociale élevée en relation avec leurs occupations professionnelles et politiques s'exerçant au détriment d'
« individus » que leur état d'infériorité sociale pénalise - que de la simple bassesse politique.

Les choses en étaient arrivées à un tel point que j'étais résolu à attaquer en justice le Chef du xxx (donc l'Etat de Vaud), ce que mon avocat (ancien bxxxxxxxx) s'évertua de toute son autorité à me dissuader de faire, naturellement avec succès, jusqu'au jour où, le délai de recours ayant été dépassé, il trouva judicieux de me signaler, goguenard : « Le Chef du xxx et moi, nous nous connaissons : c'est par lui que j'obtiens les fonds pour les crèches au conseil de fondation desquelles je préside ! » - il m’est évidemment difficile d’entrer dans les détails de l’affaire sans recourir à ce désagréable caviardage en x. Selon mon nouvel avocat, hormis tenter d'obtenir des excuses écrites du Chef du xxx, la cause était perdue. Je me renseignai naturellement auprès d'un autre avocat, mais la réponse fut pareille : les choses ayant été assurément fort bien faites, aucun avocat, aucun juge vaudois, ne pourrait s'aventurer à y trouver à redire... La vérité n'inspirant plus une justice qui ne la reconnaît plus, la loi étant contournée et débordée par le droit, les impératifs économiques passant avant toute autre considération alors qu'une tyrannie cynique sophistiquée rendue quasi indiscernable à force d'omniprésence semble à même de tous nous corrompre et nous faire collaborer à un projet délétère, que pourrait-il se produire de bénéfique pour l'homme en un tel état des choses ?

Ma réaction aux attaques portées contre le Centre par l'Etat de Vaud

Respectueux de la loi séculière, je souhaite voir cet Etat respecter les libertés fondamentales auxquelles il a souscrit. Cette raison m'a conduit à mettre en évidence le caractère emblématique des attaques portées contre le Centre Culturel Bouddhiste Jôdo-Shinshû Harry Pieper par l'Etat de Vaud, et cela par un acte analogue de valeur positive, un acte symbolique qui ne relève en rien des prérogatives dont peut se prévaloir un partisan du laïcisme : par le passé, dans nos contrées, une volonté protestataire, très intéressée à rallier à sa cause certaines puissances séculières émergentes, propagea comme une réforme perpétuelle visant à désacraliser les lieux de culte catholique en préambule à une désacralisation du monde « progressive », suscitant ainsi en tout être humain raisonnable l'envie d'entreprendre, où qu’il se trouve, la conquête d'une nature désormais prédestinée à supporter ses prévarications - il est bien sûr hors de propos d'aborder ici des questions de doctrine. Aujourd'hui, j'ai resacralisé la cathédrale de Lausanne, lors d'une dédicace qui fait d'elle un temple bouddhiste de la Véritable Ecole de la Terre Pure : LE TEMPLE DE LA LUMIERE MERVEILLEUSE, en hommage au temple de Montpreveyres ! Par le truchement de ces quelques lignes très imparfaites, des gens d'ici ayant pu Entendre le Nom du Bouddha Amida, le Bouddha de Lumière-Infinie et de Vie-Infinie, je formule le vœu qu'ils Pensent à lui et Prononcent son Nom (ne serait-ce même qu'une seule prononciation) d’un Cœur Confiant, pour la paix et le bonheur de beaucoup !

Révérend G. Bezençon