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CENTRE CULTUREL BOUDDHISTE
JODO-SHINSHU HARRY PIEPER

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JODO-SHINSHU HARRY PIEPER


Brochure n°08 au format PDF (12.2020) 1.0 Mb

Notes

1. Lorsque l’Etat de Vaud use de procédés véreux, il le fait en toute connaissance de cause (eu égard à l’aversion envers les comportements renardins et léonins qu’éprouvait Machiavel, pour le plus grand bien de tous, ce n’est pas douteux). Au demeurant, dans son organisation et son action, l’Etat de Vaud est redevable au Protestantisme dans la mesure où ce dernier n’est pas en accord avec les valeurs traditionnelles du Christianisme (ce constat vaut pour la déspiritualisation/désacralisation « progressive » induite par ce modèle civilisationnel que représente encore, pour certains, cette créature du Protestantisme qu’est la modernité occidentale, laquelle ne saurait se développer encore longtemps à l’échelle mondiale).

2. cf. Platon : Le politique ; La république. Gardons en mémoire ces figures « exemplaires » des troubles parmi les plus profonds des temps modernes que sont les Drs Josef Mengele, docteur en anthropologie et en médecine, et Ischii Shirô, docteur en médecine. Concernant ce dernier, ses recherches, considérées à l’avant- garde de la science par le camp victorieux, lui évitèrent non seulement d’être jugé puis condamné à la peine capitale lors des procès qui marquèrent la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais lui valurent de plus d’obtenir une rente à vie, entre autres avantages (ce qui devrait nous inciter à garder à l’esprit que si tout change toujours, rien ne change, pour paraphraser Zénon d’Elée). Dans les faits, on ne peut que reconnaître que la médecine contemporaine se trouve plus proche d’un de ses états antérieurs, dans lequel des médecins délivraient comme des « certificats de dissidence » menant au goulag, que d’un art médical sacré. Une personne vivant en accord avec des principes spirituels a donc quelques raisons de s’attendre à passer des moments compliqués dans un avenir qui n’est peut-être pas très éloigné, alors que tout porte à penser qu’au point de désacralisation où la société occidentale est parvenue, la pratique spirituelle comme telle pourrait être réprimée par la sphère économico-politique comme la forme de dissidence la plus intolérable. Et ce n’est pas la ressemblance entre ce qui n’est encore que l’évocation par certains gouvernements d’une obligation vaccinale visant à lutter contre un virus d’un genre nouveau (ayant, aux yeux de certains, la vertu de provoquer une sorte d’amnésie générale concernant une origine monétaire et financière supposée de la crise économique actuelle) et l’obligation faite aux populations de l’ancienne Rome de sacrifier au culte impérial qui incitera une personne réfléchie à ne pas nourrir de pareilles réflexions. Au vu de la vitesse accélérée à laquelle les structures sociales et l’ambiance générale se péjorent actuellement (dont l’interdiction inhumaine du soutien au malade par la présence d’un proche, mal dissimulée par quelques exceptions, rend compte suffisamment, par son mépris et sa cruauté atterrants ; une interdiction soutenue par de nombreux membres par trop zélés d’un corps médical parvenu aux confins du rejet de son serment initial et qui de ce fait est peu enclin à se réformer ; une interdiction qui fera date dans l’histoire), face à certains médecins sans scrupule prenant le contre-pied des règles de leur déontologie, d’une part, et, d’autre part, à des dossiers médicaux mis en mémoire dans des ordinateurs ayant une propension à être « hackés », les personnes qui se sentent une vocation pour une dissidence future devraient entretenir leur santé en prévision de temps plus troublés : dans un contexte d’euthanasie structurelle, il vaudrait mieux en effet ne pas avoir à se faire opérer, ou traiter pour une maladie chronique, entre autres situations propices à une élimination discrète de toute contestation.

3. Platon et Aristote exprimèrent des idées difficilement conciliables au sujet de la politique, en particulier à propos de la démocratie. La pensée aristotélicienne, souvent plus compliquée que profonde, fut généralement enseignée préalablement à la pensée platonicienne, en Europe occidentale tout au moins, avec pour effet de développer chez bon nombre d’étudiants de l’aversion pour la philosophie avant qu’ils en arrivent à aborder l’œuvre de Platon. Quant à la démocratie telle qu’elle s’est développée au vingtième siècle, en Occident principalement, eu égard à La république de Platon (cette synthèse incontournable pour qui souhaite comprendre le phénomène politique), on constate que personne n’a jugé utile de parler à son sujet d’oligarcho- ochlocratie, de la dictature exercée par le parti unique droite/gauche lors de l’instauration progressive d’une anarchie organisée : la tyrannie.

4. Une cécité de l’œil du cœur. Aujourd’hui comme hier, et même plus, si tant est que ce soit possible, il n’y a pas pires aveugles et pires sourds que des gens qui ne veulent rien voir et rien entendre. Le Bouddhisme nomme l’œil du cœur : l’Œil de la Loi, car il voit les vérités spirituelles, la nature de la vraie loi dans sa dimension essentielle, immuable, étant spirituelle, on l’a presque totalement perdu de vue dans la société occidentale contemporaine, contrairement aux cultures non-occidentalisées. Les occasions de cette cécité doivent être recherchées dans des phénomènes comme la publicité, cette dernière n’ayant assurément pas pour fonction de


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