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CENTRE CULTUREL BOUDDHISTE
JODO-SHINSHU HARRY PIEPER

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JODO-SHINSHU HARRY PIEPER


Brochure n°10 au format PDF (07.2021) 436.0 ko

Le symbole de deux cercles concentriques reliés par quatre rayons orientés vers les points cardinaux rend compte également de la transformation de l’ambiance religieuse et politique du monde chrétien au fil de son histoire : I) la figure du Christ est alors mise à l’honneur dans le cercle central ; II) la figure d’un évêque prend place dans la subdivision du haut à droite ; III) celle d’un monarque, dans celle du bas à droite ; IV) d’un banquier (ou d’un individu bipartite arborant tête de bourgeois/corps de prolétaire, dans celle du bas à gauche ; V) une figure quasi-inhumaine quasi-infernale servant par quelques restes organiques de terreau, d’engrais, aux parasites hyper-technologiques infrahumanistes lui tenant lieu de prothèses, pour toutes les parts d’elle-même sous-estimées, méprisées, mésusées qu’elle sacrifia (3) finalement sur l’autel d’un hypothétique progrès humain, dans la subdivision du haut à gauche.

Il est possible d’affiner cette représentation, en reliant le centre à la périphérie, puis un angle à l’autre, au moyen de figures hexagonales d’une taille moindre. Le cercle central se trouve ainsi relié par un hexagone à la subdivision du haut à droite, trois hexagones placés aux points cardinaux reliant les subdivisions d’angles, hormis au nord. Dans l’hexagone reliant le cercle central à la périphérie : I) un Pape et un Empereur inventent une institution de la sacralité : l’Eglise catholique impériale romaine ; II) au point cardinal est : des évêques minent leur autorité en favorisant l’aristocratie par népotisme ; III) au sud : une noblesse d’arme, ruinée d’avoir délaissé la guerre au profit de la fête, contracte alliance avec des bourgeois enrichis et leur vend des titres nobiliaires pour assainir ses finances ; IV) à l’Ouest : le « démocratique » Parti unique droite-gauche une fois passé en coulisses aux mains de tyrans pseudo-oligarques/vrais-ploutocrates, ces sinistres marionnettes agies par un mouvement cosmique en phase de contraction extrême, prises d’un violent délire de contrôle technologique total « des masses », voient finalement leur pratique unidirectionnelle du pouvoir totalitaire les entraîner dans l’abyssale indifférentiation chaotique d’une puissance quasi substantifiée. Ces narcisses flétris, mafieux, pervers inimaginables, ultralibéraux, génocidaires, pour tout dire  d’un mot : ploutocrates, tels des éjaculateurs précoces, prompts à jouir du pouvoir prétendument subtil de crétiniser méthodiquement « des masses » effrayantes à leurs yeux de lâches, des populations (car c’est ce que sont en réalité leurs prétendues « masses ») qu’ils s’emploient à mater rudement, comme si elles ne formaient qu’un dangereux gros animal, pris de furie de se sentir incapables de leurs transmettre des principes et des valeurs qu’ils ne possèdent pas, ostentatoirement hilares, dans leur entre-soi sinistre, de se regarder les voir de tout près de très loin, ces « masses », comme satisfaites de leur servilité durement imposée, comme comblées d’en être réduites à gadouiller pour la tranquillité de leurs maîtres dans une profonde ignorance instruite, courir, courir en un élan unanime (comme d’autres populations le firent avant elles à une moindre échelle, aussi misérables, sans doute, mais moins infatuées), courir comme si elles allaient obtenir quelque avantage en devançant les attentes de tels demi-chefs, courir au gouffre en un troupeau de moutons de Panurge retaillé à l’ultra-mode, foncer se plonger dans l’abyssal absurde attrait d’un suicide collectif qu’elles refusent par ailleurs catégoriquement d’imaginer, paradoxalement, elles qui pourtant raffolent des images mortifères qui les poussent par derrière vers ce non-sens, une annihilation des « masses » dont ces pusillanimes tyrans (pusillus, animus, tyrranus) nouveaux, leurs béatissimes ultra-mondaines extrêmes incrédulités (4) en pleine extase inversée, voudraient tant pouvoir se flatter d’être les initiateurs, les concepteurs, ces aveugles prétendant guider des malvoyants ! (5)

Outre la Roue de la Vie du Bouddhisme précédemment évoquée, une autre conception bouddhiste : les quatre époques de la Loi du Bouddha (perfection de la Loi, contrefaçon de la Loi, décadence de la Loi, disparition de la Loi), vaut d’être inscrite dans un symbole qui mette en relief sa riche signification. Il n’est alors pas nécessaire d’inscrire l’image du Bouddha au centre de la représentation (ce qui nous ramène au premier symbole présenté en début d’article) tant il est évident pour un bouddhiste que le centre de la roue fait référence à la présence transcendante du Bouddha ; I) ainsi, l’époque de la perfection de la Loi est placée dans la subdivision du haut à droite ; II) la Loi contrefaite, en bas à droite ; III) la décadence de la Loi, en bas à gauche ; IV) la disparition de la Loi, en haut à gauche.


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